- Un ministre du bien-être animal en charge de tous les animaux
Bien que la répartition des compétences politiques en matière de bien-être animal ait beaucoup évolué ces dernières années, certaines thématiques telles que la gestion de certaines populations animales sur le domaine public et/ou à l'état sauvage (chats errants, pigeons, rongeurs, espèces exotiques envahissantes, …) manquent encore d'attention ou de coordination car elles ne relèvent pas de la compétence du ministre en charge du bien-être animal.
GAIA demande donc que le ou la Ministre du Bien-être animal soit également compétent(e) pour ces animaux.
- Pour une stratégie de réduction de l'expérimentation animale à Bruxelles
Un rapport de la Commission européenne de 2023 classe la Belgique au 5e rang des pays de l'UE où le nombre d'expériences douloureuses est le plus élevé. En 2021, 55.473 animaux ont été utilisés dans les laboratoires bruxellois, souvent dans des conditions de stress et de souffrance intenses. Pour réduire ce nombre d’animaux mis à mort et réduire ces statistiques graduellement d’année en année, une politique et une stratégie réellement ambitieuses sont indispensables.
GAIA demande également l'interdiction des expériences sur les chiens et les chats en raison de la place qu'ils prennent dans la société et dans les foyers, ainsi que sur les primates en raison du consensus scientifique sur leurs facultés de sensibilité et de conscience complexe.
- Pour l'étourdissement obligatoire des animaux avant l'abattage
L'abattage des animaux en pleine conscience les expose à des souffrances intolérables. C'est la raison pour laquelle les associations vétérinaires belges et européennes condamnent cette pratique cruelle, et réclament unanimement l'étourdissement obligatoire avant chaque abattage.
En 2017, la Wallonie et la Flandre ont adopté cet étourdissement obligatoire des animaux avant l'abattage rituel, sans que cela ne porte atteinte à la liberté de culte (la condition était que la méthode d'étourdissement soit réversible et non létale). Cette décision a ensuite été validée par la Cour de justice de l'UE, la Cour constitutionnelle belge et la Cour européenne des droits de l'homme. GAIA demande donc à Bruxelles de prendre le bien-être animal au sérieux et d'interdire sans attendre l'abattage des animaux sans étourdissement.
- Stop à la vente de produits issus de la souffrance animale à Bruxelles
En 2017, la Région bruxelloise interdisait l'élevage d'animaux à fourrure sur son territoire, jugeant que cette production était à l'origine d'une grande cruauté. Par cohérence, Bruxelles doit désormais aller plus loin et interdire la commercialisation de produits issus de la souffrance animale tels que la fourrure, la viande de kangourou, le foie gras, les pièges à colle ou encore les bocaux pour poissons.
- Préparons l’avenir : oui à la viande cultivée à Bruxelles
Ce n'est plus un secret, la production de viande à l'échelle mondiale est responsable d'une bonne part de la pollution, de l'utilisation en eau et autres ressources, ainsi que de la souffrance et de la mort de milliards d'animaux.
Au regard de cet impact néfaste de la viande « traditionnelle », le développement technologique de la viande « cultivée » (culture de cellules) représente une avancée dont le potentiel est énorme. Bruxelles aurait énormément à gagner en rejoignant les bassins d'innovation travaillant sur le développement et la production de la viande cultivée, qui est promise à un avenir fructueux. Stimuler cette recherche placerait Bruxelles à la pointe du progrès en la matière. GAIA demande à la Région bruxelloise d’investir et de soutenir financièrement le développement technologique de la viande « cultivée ».
- Pour une liste positive par espèce à Bruxelles
Accueillir un animal constitue une grande responsabilité. Certains animaux ont des besoins très spécifiques ou présentent une dangerosité telle qu’ils ne peuvent être détenus comme animaux de compagnie. C’est la raison pour laquelle Bruxelles a d’ores et déjà adopté deux listes positives qui recensent les espèces animales pouvant être détenues par un particulier, l’une pour les mammifères, l’autre pour les reptiles.
Une liste positive est la seule façon d’endiguer le trafic des animaux de compagnie non domestiques qui pose des problèmes graves pour la conservation des espèces, tue de trop nombreux animaux chaque année et qui a également des conséquences sur la sécurité sanitaire. Elles permettent également de s’assurer que les détenteurs disposent de toutes les connaissances requises pour répondre aux besoins éthologiques et physiologiques de ces animaux. GAIA demande donc l’établissement de deux nouvelles listes positives pour les oiseaux et les poissons.
MéMORANDUM 2024
Élections régionales, fédérales et européennes
Dans notre mémorandum pour les élections de 2024, vous trouverez toutes nos priorités au niveau politique régional, national et européen. Nous élaborons nos différentes demandes pour une amélioration globale du bien-être animal en Belgique et en Europe.